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 Accord de partenariat de Cotonou
 Relations ACP-UE dans un monde en mutation
 


 
 

lundi, décembre 18, 2006

Accord de Cotonou : et maintenant le plat de résistance

Maastricht, le 18 décembre. Gary Quince d'EuropAid a communiqué aux participants du séminaire de l'ECDPM sur « L'Accord de partenariat de Cotonou : quel rôle dans un monde en mutation ? » que l'Accord de partenariat de Cotonou (APC) accueillera bientôt ses 104ème et 105ème partenaires (quand la Bulgarie et la Roumanie se joignent à l'UE). Ainsi l'APC devient l'un des partenariats internationaux dans le domaine du développement les plus durables et étendus. Pour beaucoup de ses partenaires, il occupe une « position prépondérante ».

Considérant les progrès réalisés avec l'APC, Quince a soutenu que, jusqu'à l'heure actuelle, nous n'avons consommé que l'entrée de notre dîner Cotonou - le plat de résistance n'est pas encore servi.

Cependant, il pouvait en tirer quelques conclusions.

En ce qui concerne le dialogue politique, les deux parties ont appris comment l'aborder. Au début, le dialogue avait tendance à se focaliser sur des situations problématiques ; à l'heure actuelle ce dialogue « fait partie intégrante du partenariat » et il est considéré comme un aspect normal. Il donne à l'UE une voix plus cohérente au niveau pays et il a facilité la suppression de quelques « tabous ». Le problème ne réside pas dans le dialogue ; il se présente quand le dialogue est absent. Comme un oeuvre en voie de création, ce dialogue devrait encore s'épanouir afin d'inclure les parlements et les acteurs non étatiques.

Les négociations des nouvelles relations commerciales seront bientôt conclues ; les APE seront mis en place dès janvier 2008. Il est clair qu'il y a une certaine réticence à abandonner un régime bien établi. Cependant, Quince fit remarquer dans de termes historiques que les préférences commerciales « n'ont pas fonctionnées » et qu'elles sont à remplacer.

Beaucoup d'améliorations sont à noter dans la gestion et le déboursement de l'aide de l'UE - la seule modification importante étant la dévolution de pouvoirs aux délégations produisant davantage de décisions prises sur le terrain, une meilleure qualité des décisions, et une prise de décision plus rapide. D'autres indicateurs de progrès identifiés par Quince comprennent :


  • Plus d'argent est acheminé via EuropeAid, et plus rapidement ;
  • Une attention croissante au « déboursement qualifié » ;
  • Moins de conditions, plus d'appui budgétaire ;
  • L'approbation de quatre stratégies régionales UE : Afrique, Caraïbes, Pacifique, Afrique du Sud. L'idée n'est pas une division des ACP. Par contre, ces strategies sont importantes parce qu'elles représentent une seule stratégie englobant toute l'UE, pour la CE et ses États membres (au lieu de plusieurs approches par la Commission et chaque État membre individuel) ;
  • Simplification et harmonisation des instruments et procédures entamés, toujours en cours d'exécution ;
  • « Il reste encore beaucoup à faire » en ce qui concerne l'engagement des acteurs non étatiques et les collectivités locales dans notre travail ;
  • Les ordonnateurs nationaux rencontrent énormément de défis et de difficultés dans la réalisation de leurs responsabilités. Il faut vraiment renforcer leurs capacités avant qu'ils puissent devenir des « copilotes d'avion » pour ainsi dire.


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